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6 août 2007

Libreville la Belle, la Coquette !

895_001Au début de 1977, tout étranger arrivant à Libreville constatait avec stupeur que, dans les rues éclairées à giorno pendant la nuit, un travail gigantesque se poursuivait sans interruption, 24 h sur 24, y compris le dimanche. On pouvait voir, dans des delais records et dans tous les quartiers du centre, s'élever des batiments longtemps informes dont les échafaudages empêchaient de comprendre et d'apprecier l'architecture.

Pendant longtemps, disent les vieux librevillois, la Capitale a gardé les portions d'un gros bourg, entouré d'un chapelet de villages coiffant les innombrables collines ou dégringolant leurs pentes à la rencontre les uns des autres.

Serré contre un rivage dont on ne sait pas très bien s'il appartient encore à l'estuaire du Como ou à la côte Atlantique, le Libreville des affaires et de l'administration tenait alors tout entier entre le port môle de son port modeste, dominé par la cathédrale Sainte Marie, et le quartier Glass.

576_001En général, on sait mal pour quelle raison les rois M'pongwè accordèrent aux Français plutôt qu'aux anglais qu'ils connaissaient au moins aussi bien le droit de s'installer chez eux. Un descendant du roi Denis affirme que le détail qui fit pencher la balance fut la simplicité du Drapeau français comparé à la complexité de "l'Union Jack". L'humour ne perd jamais ses droits en terre africaine !

Quoi qu'il en soit de la véritable raison de l'accord conclut, si les Anglais ont légué à la langue M'pongwè de très nombreux mots qui l'émaillent encore, plus ou moins déformés, les Français, eux marquèrent leur présence d'alors pas quelque chose de plus concret, le fort d'Aumale, bâti sur la colline Sainte marie.

En 1849 la ville n'a encore que le nom. il s'agit plutôt d'un hameau enclavé dans les terres du roi Louis

263_001à l'ombre du fort d'Aumale et de la mission Sainte marie. Au nord comme au sud, se succèdent de loin en loin les minuscules royautés dont les souverains ont signé des traités avec la France, et qui plus tard deviendront des quartiers de la capitale, comme Quaben, Glass ou loin vers le sud est, Baraka, alors fief d'une mission protestante américaine. En attendant cette époque, la forêt s'intercale entre ces noyaux d'habitation, avec sa faune encore intacte.

Mais voila qu'une première métamorphose se prépare, qui va faire reculer la forêt. En 1850, le colonel Parant dessine un embryon de ville. Il comprend le débarcadère-mole, en face de Sainte Marie, des casernes, des magasins, des ateliers de forge, des factories, construits en bordure de mer vers le sud. Le fort d'Aumale est abandonné et les autorités française s'installent dans un batiment situé à l'extremité nord de ce qu'on appelera le plateau. Ce batiment deviendra un jours le Palais du premier Président de la république Gabonaise, sans avoir subi de changement notable depuis sa construction.

Le Gabon, particulierement Libreville, avait beaucoup souffert de la préférence accordée au congo et a brazzaville. Le président Léon M'Ba, au fur et à mesure de ses possibilités améliora, agrandit les bâtiments, prolongea les rues, construisit les équipements et les immeubles qui faisaient le plus défaut.

L'aéroport, pour etre à même d'accueillir les grands courriers internationaux reçoit alors les aménagements nécessaires et ses pistes, recouvertes de latérites, sont agrandies. Déja en avance sur de nombreux pays africains, le Gabon possede sa propre compagnie, en attendant d'adhérer, par souci de collaboration avec ses voisins francophones, à la société multinationale Air Afrique, puis, des années après, de retrouver sur ce plan son autonomie.

A suivre.......

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