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15 juin 2008

Jann HALEXANDER

l_bc246826996a00023f0ca808c31c9a25Qui est Jann Halexander ?



Jann Halexander est né le 13 septembre 1982 à Libreville, au Gabon. Cet artiste franco-gabonais à la tête du label APOPLEXIA évolue à la fois dans le monde de la Chanson Française et le cinéma, où il mélange expérimental, amateurisme (au sens noble du terme) et évidemment musique. Il aborde, souvent avec provocation, les thèmes du métissage, de la famille, de la sexualité. La chanson Brasillach 1945 la fait connaître en 2004, il obtint un succès d'estime. Ses chansons les plus connues à ce jour sont A Table, J'Aimerais J'Aimerais, Déclaration d?Amour à un Vampire. A donné une quarantaine de dates en France, en Allemagne, en Belgique (concerts, pièce de théâtre). Isolé dans le paysage culturel francophone, peu médiatisé (Ouest France, Courrier de l'Ouest, Vendée Matin, Paru Vendu, Têtu, de nombreux sites culturels francophones ou étrangers), il fait figure d'artiste implanté et marginal à la fois. Son premier film J'Aimerais J'Aimerais sorti en juillet 2007 est sorti sur le marché DVD en France et à l?étranger. Comparé à Jean Guidoni pour l'univers, Francis Poulenc pour les musiques, Yves Montand pour la voix, Jann Halexander a sorti en mars 2008 un nouvel album, Le Marginal, contenant un livret biographique/discographique et de nombreuses photographies et un second film pour le marché DVD, Occident.



Relativement à l?écart du monde du show-bizz, il compte toutefois parmi ses relations Jean Guidoni ou encore Bertrand Burgalat qui lui a offert un texte écrit par Valérie Lemercier, a reçu les compliments du maire de la ville d'Angers, M.Antonini pour sa chanson Ô Bel Anjou. Sa mère a sorti le roman Mathilde et son pianiste sorti en juillet 2007, qui fut aussi à l'origine de la chanson du même nom. Enfin, il a présenté le 9 mai au théâtre de la Reine Blanche à Paris la première du spectacle Rendez-vous secret avec la comédienne et doubleuse (de Whoopi Goldbergh notamment) Maïk Darah. Il interprétait le petit frère pianiste d'une femme bourgeoise et alcoolique. Le spectacle reprend à la rentrée.



Rédaction : Jeff Bonnenfant attaché de presse

http://jannhalexander.free.fr
http://www.myspace.com/jannhalexander

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http://www. ledoigtdansloeil. com/chroniquesCD. html

Jann HALEXANDER - Le marginal (cd) - "Rendez-vous secret" (spectacle)



1 - L'album

L'extrême marginal... qui va dans des territoires d'ombres souvent inquiétantes ? Evoquer «un salaud lumineux» comme Brasillach, même si c'est une chanson née d'un cauchemar, c'est s'exposer d'emblée au feu roulant de ceux qui écoutent un album comme on feuillette les gros titres d'un magazine.

L'album «le marginal» s'ouvre sur un intro de piano aux échos de Keith Jarrett, un piano aérien, puis les tableaux exposent une suite de scènes de vies gravées à l'eau forte, ici ce n'est pas l'eau de rose tiède qui sert de liant, Jann Halexander travaille parfois au fer rouge pour soigner ses maux. Ou les maux qu?il voit autour de lui... C'est autant un homme d'images que de musique, il met en scène ses textes , et ceux qu'on lui donne, compositeur qu'on peut relier à William Sheller, artiste qu'on peut relier à Jean Guidoni, s'il faut citer des références possibles..

Les choix qu'il fait tant sur le plan artistique que sur le plan relations publiques, montrent une volonté déterminée de rester ce marginal, quelqu'un d'unique, pour qui la musique est un des moyens d'expression parmi d'autres, le cinéma est là, tout artiste de ce nom a forcément une part d'originalité, encore que certains succès ressemblent beaucoup à des produits de série..

Cet album est une sorte d?antichambre, une présentation des différents spectacles qui mettent en scène un monde plus inspiré «par Pasolini et Catherine Breillat que par la chanson française», il montre que de Brown man à Statross le magnifique ou aux confessions d'un vampire sud africain, les créations de Jann Halexander vont entre onirisme fantastique et tableaux de sentiments exacerbés vers une quête d'absolu, d'inaccessible étoile ?

Et c'est musicalement une très belle réussite.

«... le métissage est un outil de travail extraordinaire pour creuser en profondeurs les contradictions de l'âme humaine. Le Mulâtre de la chanson du même nom, c'est moi. Je ne suis pas une victime. Et je chante aussi les autres?» (Jann Halexander)

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2  le spectacle





Mais il m'a semblé qu'il manquait une dimension à cet album, qui m'apparaît comme une invitation à découvrir un spectacle... ça tombait bien, Jann Halexander était invité à «La Reine Blanche» une belle salle du 18 ème. Une soirée où il partage la scène, dans son spectacle, avec Maïk Darah, chanteuse, comédienne, pour une création «Rendez-vous secret» et dans ce contexte, l'album prend tout son sens.

Jann Halexander est un homme d'image autant que de musique, c'est un spectacle de chansons, françaises, parce qu'il s'exprime en français, toutefois, on est plus près d?une dramaturgie de théâtre musical que d'un simple déroulement de chansons plus ou moins autobiographiques. Ces scènes de vie gravées à l'eau forte qui transparaissent dans l'album sont un patchwork de choses vues, de souvenirs d'enfance, de jeunesse, d'un hier tout proche, et toujours présent. Ce qu'on peut entrapercevoir dans l?album s?expose avec plus d'évidence sur la scène.

Et la chanson «Brasillach 1945», qui peut être mal perçue quand on écoute l'album, s'inscrit avec cohérence dans les envols oniriques de la scène. Ou les cauchemars... L'ambiguïté de la chanson peut aussi être induite par l'environnement musical, somptueux. Comme si une belle musique devait forcément être un hommage... Pour mémoire, et pour vous éviter une recherche d?informations, Brasillach était un antisémite virulent, d'autant plus dangereux qu'il était un bon écrivain. Cela dit, il est aussi bêta de prendre cette chanson au premier degré que la déclaration d'amour à un vampire...

Cette chanson ayant été source de polémique, il ne s'agit pas qu'elle occulte un ensemble dans lequel elle n?est qu'un élément parmi d'autres, parmi les tableaux doux amers d'un angevin pas tres couleur locale... On est toujours l'étrange étranger de quelqu'un... Pour qui la musique est le cri de toutes les douleurs.

(Cette création musicale devrait être disponible en DVD un de ces jours.)

Norbert Gabriel

La Reine Blanche: un mot sur cette salle de spectacle, d'environ 200 places, parfaitement aménagée, où les meilleures conditions sont réunies pour qu?un spectacle soit accueilli comme il se doit , pour que les spectateurs soient bien installés,

C?est à deux pas de Stalingrad, et du théâtre des Bouffes du Nord (dans une ruelle très calme, et la programmation est ambitieuse, Sarcloret y a présenté son dernier spectacle, René Aubry, ce génie de la musique vivante contemporaine vient d'y passer deux semaines, c'est un lieu dont la programmation reflète un réelle volonté de mettre un peu d'art dans votre vie... ou d'enfanter un peu de beauté humaine... (Louis Jouvet et Pierre Barouh)



www. lareineblanche. com

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