Philippe Ibinga réalise son premier court-métrage !

Philippe Ibinga, jeune réalisateur gabonais installé en France, vient de réaliser son tout premier court-métrage. Son titre « Karolyn ». Un savant mélange d’action et de psycho drame, un thriller. Comme principaux acteur, on retrouve notamment l’incontournable Eriq Ebouaney et la ravissante Aïcha Dicko, finaliste du concours « Best model of the world » 2009.

   Pour sa première œuvre cinématographique, Philippe Ibinga Magwangu, a mis le paquet ! Un casting de choix et un scénario digne de productions hollywoodiennes.  On retrouve effectivement dans cette œuvre, l’incontournable Eriq Ebouaney (Lumumba), qui comme à l’habitude, prend son rôle à bras le corps. La formidable Aïcha Dicko, n’est pas en reste. Et si ce court-métrage « Karolyn », contient plus de scène de violence, que de dialogues, on peut retrouver l’amateur de fantastique dans cette réalisation qui demande aux protagonistes, d’aller au plus profond d’eux chercher la noirceur que l’on peut retrouver dans chacun de nous ; en référence au personnage sombre de Eriq Ebouaney, qu’il interprète à merveille. UIl s’agit d’un homme qui du jour au lendemain, décide de mettre la main sur une mallette dont le contenu, n’est pas vraiment communiqué. Il fait bien évidemment laisser le spectateur, imaginer…

Si la carrière de Eriq Ebouaney, est bien connue, celle de la malienne Aïcha Dicko, l’est moins. Nous mettons bien évidemment l’accent sur des acteurs d’origine africaine afin de mettre l’accent sur le fait que ces derniers évoluent véritablement sur la scène cinématographique en Occident. Ainsi, en 2005, Aïcha Dicko a été la deuxième dauphine de « Miss Malaïka Mali » à Bamako au Mali, pays où elle trouve ses origines. On la retrouve  également à la finale du concours de beauté « Chocolate and caramel models » en 2009, en Belgique et « Best model of the world » la même année à Sofia, en Bulgarie. La jeune femme qui rêve d’une grande carrière dans le cinéma depuis sa tendre enfance, a joué dans de nombreux films tels que « Waati » de Souleymane Cissé et aujourd’hui « Karolyn » de Philippe Ibinga. Un talent fou et une carrière qui commence à prendre des ailes.

Quant au réalisateur, Philippe Ibinga, l’homme a toujours voulu s’inscrire dans le fantastique. Une passion qu’il confie avoir reçu de ses séances cinéma devant le petit écran en visionnant des monstres sacrés tels la star américaine Clint Eastwood ou encore, du présentateur radio et producteur gabonais, Patrick Nguéma Ndong.

Pour le cinématographe gabonais, il est aujourd’hui essentielle de montrer ce dont les créateurs d’œuvres et d’esprit africains sont capables : « Je compte amener de la notoriété au Label… Et de l'argent aussi. Je souhaite faire parler de nous (le Gabon). Je tiens à développer notre crédibilité dans le domaine de la Publicité, de l'Audiovisuel… Permettre l'attraction d'autres réalisateurs… Contribuer à susciter l'enthousiasme d'autres gens qui voudraient travailler avec nous. ». Et d’ajouter :  « Je veux faire parler de la culture africaine méconnue. En Afrique, le fantastique n'existe pas car c'est dans la vie. Le surnaturel n'existe pas, tout est naturel…Les Africains sont autre chose que des gens qui meurent de faim. Nous avons aussi une dignité. On veut amener autre chose. Je souhaite parler de la culture africaine d'une autre manière. ». Avec « Karolyn », le réalisateur est sur le point de convaincre les plus sceptiques !