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7 novembre 2011

Cinéma Gabonais au 31ème Festival international du film d'Amiens

P--Mory010 Le 31ème Festival International du film d'Amiens consacre, du 11 au 19 novembre, une rétrospective du cinéma Gabonais ainsi qu'un hommage à Philippe Mory en sa présence.
Ces évènements sont préparés en partenariat avec l'Institut Français et l'IGIS (ex-CENACI).

 

Rétrospective : Le Cinéma gabonais

Le cinéma gabonais est présent à Amiens depuis les débuts du festival. Mais les premiers films de son histoire demeuraient introuvables. Nous avons pu y remédier et proposons d’aller à la rencontre des principales étapes, périodes et générations du cinéma du Gabon. La rétrospective permettra de découvrir des films d’une énergie et d’un engagement peu commun. Les films des pionniers (Philippe Mory, Simon Augé, Pierre-Marie Dong...), les films de la deuxième génération (Charles Mensah, Henri-Joseph Koumba Bididi) et celle qui a une quarantaine d’années - ou moins - (Imunga Ivanga, Roland Duboze, Alice Atérianus-Owanga...) L’une des constantes de cette production est le franc-parler, aujourd’hui comme hier, l’affirmation de l’identité panafricaine, l’attention portée à la liberté d’expression. Et souvent avec beaucoup d’humour. Les préoccupations sociales de ces auteurs ne font pas défaut, en particulier dans le domaine de la jeunesse. Cette rétrospective sera l’occasion de saluer l’œuvre de Philippe Mory et de Charles Mensah.

Cet hommage au cinéma du Gabon perdrait son sens en Picardie, si n’était honorée la mémoire de Charles N’Tchoréré. Capitaine d’un bataillon du régiment d’infanterie coloniale mixte sénégalais, ce véritable héros fut fait prisonnier lors de la bataille d’Airaines en juin 1940. L’armée allemande exécuta sommairement ce capitaine refusant d’être considéré comme un « Untermensch », un sous-homme, et qui fit valoir sa qualité d’officier français.
La délégation gabonaise se recueillera devant la stèle dressée à Airaines en l’honneur de Charles N’Tchoréré (samedi 12 novembre à 11h00). Elle sera également présente à la conférence de Magloire Ambourhouet-Bigmann : « Charles N’Tchoréré : les dits et les non-dits relatifs au personnage » (lundi 14 novembre à 18h00). On y annoncera aussi le projet de tournage, par BNDB Productions, d’un documentaire consacré au Capitaine N’Tchoréré.

Les films

La Cage, Robert Darène, 94’, France/Gabon – 1963
Sur le sentier du requiem, Pierre-Marie Dong, 20’, Gabon – 1971
Identité, Pierre-Marie Dong, 90’, Gabon – 1972
Il était une fois Libreville, Simon Augé, 50’, Gabon – 1972
Les Tam-tams se sont tus, Philippe Mory, 80’, Gabon – 1972
Obali, Pierre-Marie Dong, Charles Mensah, 90’, Gabon – 1976
Ayouma, Pierre-Marie Dong, Charles Mensah, 80’, Gabon – 1977
Demain, un jour nouveau, Pierre-Marie Dong, 90’, Gabon – 1978
Équateur, Serge Gainsbourg, 85’, France/Gabon – 1983
Au bout du fleuve (Go Zamb'Olowi), Imunga Ivanga, 24’, Gabon/France -1999
Dôlè, Imunga Ivanga, 92’, Gabon/France -1999
Les Couilles de l'éléphant, Henri Joseph Koumba Bididi , 98’, Gabon/Cameroun/France – 2000
Le Silence de la forêt, Didier Florent Ouénangaré, Bassek ba Kobhio, 93’, République Centrafricaine/Cameroun/Gabon/France – 2003
L'Ombre de Liberty, Imunga Ivanga, 100’, Gabon – 2006




Hommage : Philippe Mory

Présent au Festival à partir du 11 novembre

Il est, à juste titre, considéré comme le père fondateur du cinéma gabonais : premier Africain vedette d’un film français, il obtient avec On n’enterre pas le dimanche, le très recherché prix Louis Delluc en 1960. Après une carrière au théâtre et de comédien au cinéma, il passe de l’autre côté de la caméra. Avec La Cage (1963) et Les Tam-tams se sont tus (1972), il va contribuer à inscrire le cinéma gabonais dans l’univers du cinéma panafricain. Comédien, scénariste et réalisateur, l’aura de Philippe Mory a permis à beaucoup de créateurs africains de trouver l’énergie nécessaire pour s’accrocher malgré des difficultés sans nom... À l’âge où d’autres songent à la retraite, Philippe Mory redevient en 1994, l’un des comédiens les plus prisés du continent. Il tient des rôles de première importance dans des films aussi marquants que Le Grand Blanc de Lambaréné, Orèga, Au bout du fleuve, Dôlè, Les Couilles de l’éléphant, Le Silence de la forêt, L’Ombre de Liberty,Le Collier du Makoko.

Les films

On n’enterre pas le dimanche, Michel Drach, 95’, France – 1959
Tout blanc tout noir, Philippe Alexandre, Philippe Mory, 52’, France / Gabon – 2010

La Cage, Robert Darène, 94’, France/Gabon – 1963
Les Tam-tams se sont tus, Philippe Mory, 80’, Gabon – 1972
Au bout du fleuve (Go Zamb'Olowi), Imunga Ivanga, 24’, Gabon/France -1999
Les Couilles de l'éléphant, Henri Joseph Koumba Bididi , 98’, Gabon/Cameroun/France – 2000
Le Silence de la forêt, Didier Florent Ouénangaré, Bassek ba Kobhio, 93’, République Centrafricaine/Cameroun/Gabon/France – 2003
L'Ombre de Liberty, Imunga Ivanga, 100’, Gabon – 2006 

Festival International du film d'Amiens
com@filmfestamiens.org

http://www.filmfestamiens.org/?-Philipe-Mory,444-&lang=fr

 

Nous remercions particulièrement Alexandre  LEFEVRE  pour cet article 

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Commentaires
H
hydraruzxpnew4af
S
Coucou, je trouve votre article extrêmement intéressant. Je suis également blogueuse et je suis en ce moment entrain de rédiger un article sur mon film préféré : les couilles de l'éléphant. Très cinéphile, je suis une une grande fan du cinéma gabonais dont mes films préférés sont: Dôlè , celui cité plus haut, Orèga et l'ombre de Liberty. <br /> <br /> Je trouve juste dommage que peu de gabonais connaissent la richessz de notre culture cinématographique. Je souhaiterais beaucoup vous rencontrer pour parler cinéma. Je vous laisse le lien de mon blog : www.blackandgaboma.wordpress.com ou allez sur ma page facebook : Black&Gaboma.<br /> <br /> Contacts : 02850759<br /> <br /> <br /> <br /> Merci pour l'article. <br /> <br /> Cordialement, Stephie!
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